Bonjour tout le monde, j’aimerais venir en secours à un framework qui a longtemps été sous-estimé et qui s’est bâti une mauvaise réputation sur des éléments factuels qui ne peuvent être contestés qu’à haute dose de mauvaise foi.

Il s’agit de CakePHP. Alors oui, je vous vois venir : « CakePHP WTF !! Et t’es développeur PHP toi ? ».

Alors non CakePHP dans sa version 3 (je précise car c’est important) n’est pas un framework à éviter ! Un ORM performant pouvant être utilisé en standalone, une vraie Programmation Orientée Objet, de bonnes migrations vers les standards de codes modernes, de gestion de projet, de sécurité, de test et de flexibilité, qui font de CakePHP 3 un concurrent plus qu’honorable à Symfony 2/3, Zend ou encore Laravel.

Un peu d’histoire

Versions 1.x de CakePHP => 2005 – 2011
Versions 2.x de CakePHP => 2011 – 2015

Il a fallu énormément de temps à la core team de CakePHP pour se remettre en question et proposer en 2015 un bon framework puissant et flexible. Ce qui avait fait la réputation de CakePHP c’était son mantra, toujours d’actualité : « convention over configuration » ! Avec CakePHP vous suivez les règles, c’est simple, ça va vite et c’est parfait pour des projets avec une faible complexité technique et/ou fonctionnelle. Par contre dans les versions 1 et 2 lorsque vous vous égariez du chemin, les ennuis commençaient…

Bref tout ça c’est du passé car maintenant c’est EASY.

Quoi de neuf docteur ?

Vous voulez aller vite ?
Scafolding basé sur les schémas du modèle de données, de l’injection de dépendance, de la flexibilité, de l’event listener : CakePHP n’a plus rien à envier à Symfony.

Vous avez un énorme projet, qui plus est très complexe et avec des contraintes fortes ?
Les outils offerts par CakePHP sont puissants, performants et extensibles : vous trouverez toujours de quoi répondre à votre besoin grâce au framework. La communauté autour de CakePHP sera également présente pour vous offrir toute l’expérience qu’elle a accumulée. Sans compter le bon nombre de plugins qui pourront vous mâcher le travail.

Enfin, la courbe d’apprentissage de ce framework est faible en comparaison de Symfony ou Zend : CakePHP 3 a été conçu pour être simple ET puissant.

Alors qu’est ce qui a changé ?

– Le nouvel ORM de CakePHP nous propose un bon nombre de fonctionnalités modernes et intéressantes :

• Découplage entity/repository => LA BASE
• Lazy et Eager loading au choix à la construction des requêtes complexes, pour gérer vos performances.
• Différents niveaux d’abstractions (QueryBuilder, Finder)
• Mapper/Reducer très appréciable pour ne travailler qu’avec les données souhaitées et dans le format voulu.
• Une ResultSet interface qui nous propose un bon nombre de fonctionnalités pour manipuler facilement les données résultantes

– De l’injection de dépendance grâce aux components et aux behaviors.

– Un routeur flexible, facile à configurer et très puissant.

– Un framework souple et performant.

Bref, la core team a fourni un travail très intéressant pour se mettre au niveau de frameworks comme Symfony. Vous pouvez construire votre CakePHP sur mesure, choisir Doctrine plutôt que l’ORM CakePHP, un ou plusieurs moteurs de template au choix…
En plus d’une large communauté et des centaines de plugins pour augmenter notre productivité, CakePHP dispose de tous les outils qui permettent de fournir un code découplé et puissant sur un projet, quelle que soit sa taille.

Alors oui cette version s’est faite attendre et n’est pas arrivée suffisamment rapidement pour permettre à CakePHP de rester tendance. Cependant, à tous ceux qui diront que CakePHP est crappy, je leur recommande vivement de regarder de plus près la V.3, car je suis certain que ce framework peut apporter une réponse plus adaptée qu’un Symfony sur certains projets.

Vous n’êtes pas d’accord ? Discutons-en !

Grâce au model objet mis en place avec PHP5 et la mise en place d’un système d’autoload basé sur le nom des classes, les anciens systèmes comme l’utilisation d’un immense fichier d’inclusion pour tous les fichiers ou alors des « require » en entête de chaque fichiers ayant une dépendance avec un autre fichier, sont désormais finis.

Avec les namespaces, les normes PSR, plus particulièrement PSR-0, permet de définir un pattern pour permettre le chargement automatique de toutes les librairies respectant cette norme. Cette norme se résume comme tel : Chaque classe possède son arborescence fichier en tant que namespace. Par exemple, la classe MonModule\Query\State\Builder se trouvera  dans le fichier MonModule/Query/State/Builder.php à partir du dossier ou se trouve vos modules, tout simplement.

De plus :

• Chaque classe doit avoir en namespace le nom de son module ou de son créateur
• Chaque fichier contient une seule classe et son extension est « .php »
• Les « _ » contenus dans le nom de la classe seront convertit en séparateur de dossier (« / »)

La norme PSR ajoute d’autres conventions d’écriture que vous devez connaitre pour réaliser vos classes proprement, en voici une liste non exhaustive :

• Les noms des classes sont en PascalCase
• Les noms des méthodes sont en camelCase
• Utiliser les balises < ?php ou < ?= et pas d’autre
• Ne fermer pas la balise php en fin de fichier de classe

Les classes normées de cette manière peuvent être auto-loadée grâce a cette fonction émise par leurs documents :

<?php

function autoload($className)
{
    $className = ltrim($className, '\\');
    $fileName  = '';
    $namespace = '';
    if ($lastNsPos = strripos($className, '\\')) {
        $namespace = substr($className, 0, $lastNsPos);
        $className = substr($className, $lastNsPos + 1);
        $fileName  = str_replace('\\', DIRECTORY_SEPARATOR, $namespace) . DIRECTORY_SEPARATOR;
    }
    $fileName .= str_replace('_', DIRECTORY_SEPARATOR, $className) . '.php';

    require $fileName;
}

N’hésitez pas à aller lire les différentes feuilles de la norme PSR ici : https://github.com/php-fig/fig-standards/tree/master/accepted/fr

Pour les besoins d’un client, nous avons du ajouter la gestion multi-sites sous playground.

Pour les besoins d’un client, nous avons du ajouter la gestion des traductions dans playground.

Le développement de Zend Framework 2.3.0 a duré 10 mois, depuis le mois de Mai 2013. Voici ce qu’elle apporte.